Appel à contribution – « Looking across the Atlantic : circulations d’idées entre la France et l’Amérique du Nord en art médiéval » – les 12-13 juin 2019

Looking across the Atlantic
Circulations d’idées entre la France et l’Amérique du Nord en art médiéval

Journées d’étude– 12 et 13 juin 2019
INHA, Paris

L’INHA, avec la collaboration de l’UCO et de l’ICMA, initiateur de la revue Gesta, organise deux jours de rencontre entre chercheurs français et américains travaillant sur la création artistique médiévale.

  • Argumentaire
    Ces journées d’étude, à la forte ambition épistémologique et pédagogique, porteront sur l’historiographie franco-américaine en art médiéval depuis les années 1980. Quelle fut l’influence sur la production française des Cultural Studies, du Linguistic Turn, du New Historicism, des Gender Studies, de l’Animal Turn, ou encore du Material Turn ? Les Digital Studies et en particulier les restitutions architecturales 3D ont-ils irrigué la recherche la plus récente et comment ? Et du côté américain, au-delà de la French Theory, comment furent intégrés outre-Atlantique les apports de l’histoire des sensibilités, de l’anthropologie historique, mais aussi les travaux sur l’ornement et la sérialité, sur les rapports entre art et liturgie ? Et qu’en est-il du modèle des laboratoires interdisciplinaires de médiévistique et de l’apport de la muséologie et de l’archéologie ? Ces influences ont-elles affecté les périmètres de recherche – monographies, études régionales, nationales ou transnationales – dans les deux communautés ? Les bases de données respectives ont-elles joué un rôle dans les choix d’objets et dans le traitement de ces derniers ?
    Les conférences aborderont donc la circulation des idées entre les historiens de l’art du Moyen Age d’Amérique du Nord et de France pendant les quatre dernières décennies, et mettront en valeur leurs enrichissement et influence mutuels. La réflexion sur ces échanges scientifiques sera large, pouvant par exemple porter sur les champs suivants :
  • Images, efficacité, narrativité, ornementalité
  • Matérialité, visualité, réception
  • Espace, architecture, construction, décor monumental
  • Ritualité, performance, perception
  • Genre, identités, transculturalité
  • Transferts artistiques, mobilités, échanges
  • Dialogue interdisciplinaire (musique, histoire, littérature, etc.)

Le format des communications présentées lors de ces rencontres sera original. Les chercheurs en art médiéval sont appelés à témoigner de façon très personnelle sur un moment choisi et précis de leur formation ou carrière scientifique, alors que la confrontation de leur objet d’étude ou de leur champ de recherche avec un ou plusieurs point(s) de vue de la tradition historiographique dont ils ne sont pas issus, les a conduits à un renversement de perspective, à une solution méthodologique, à une intelligence singulière ou encore à une curiosité déterminante dans l’élaboration de leur corpus ou de leur démonstration. L’exercice de la communication est d’exposer et d’illustrer concrètement cette rencontre historiographique qui a produit un basculement et ouvert un nouvel horizon dans l’approche scientifique du chercheur. Les interventions, brèves et pédagogiques, seront de 15-20 minutes, suivies de 10 minutes de questions et débats.

A côté de chercheurs confirmés invités, les organisateurs souhaitent encourager la présence de doctorants et jeunes chercheurs en art médiéval en leur offrant la possibilité :

  • d’y contribuer en répondant à l’appel à communication (sous la forme d’une proposition d’intervention).
  • d’y assister en manifestant leur intérêt pour l’événement scientifique (sous la forme d’une lettre de motivation).

Les participants pourront bénéficier d’une aide à la mobilité (frais de transport jusqu’à Paris et une nuitée sur place) offerte par l’ICMA, notre partenaire pour cette manifestation.

Modalités de soumission
Les deux journées d’étude se tiendront les 12 et 13 juin 2019 à l’INHA à Paris.
Les propositions de communication (500 mots maximum), tout comme les lettres de motivation (300 mots maximum), sont à envoyer avant le 18 février 2019, accompagnées d’une brève bio-bibliographie, à l’adresse suivante :
JEfrancoamericaine@inha.fr

Les résultats des deux sélections seront communiqués au plus tard le 11 mars 2019.

Comité d’organisation :
Isabelle Marchesin, INHA, Paris.
Nathalie Le Luel, UCO, Angers.
Comité scientifique :
Susan Boynton, Columbia University, New York.
Catherine Jolivet-Lévy, EPHE, Paris.
Nathalie Le Luel, UCO, Angers.
Isabelle Marchesin, INHA, Paris.
Philippe Plagnieux, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne
Anna Russakoff, The American University of Paris
Frédéric Tixier, MCF, Université de Lorraine, Nancy

Appel à contribution – Séminaire thématique annuel de l’Association interuniversitaire Synoikismos (mai 2019)

L’étranger dans le monde antique : entre méfiance, intérêt et fascination

Le 14 mai prochain, l’association interuniversitaire SYNOIKISMOS organisera une journée de séminaire autour du thème de l’ÉTRANGER. Dans ce cadre, nous lançons un appel à contributions auprès des doctorants et jeunes chercheurs dont le sujet de recherche touche à cette large thématique ou à l’une de ces trois pistes de réflexion :

1. Représentations de l’étranger : Ennemi, hôte ou partenaire ?
La perception de l’autre varie en fonction des relations que l’on développe avec lui. Tantôt, l’étranger est un barbare qui s’assimile aux ennemis et inspire la méfiance, tantôt, il devient partenaire et source de profit ou de connaissance. L’arrivée d’un individu ou d’un groupe étranger au sein d’une société peut ainsi générer différents débats et susciter des réactions variées. Par exemple, sur le plan législatif ou administratif, comment une société cherche-t-elle à encadrer l’afflux d’étrangers ? Quels droits leurs sont accordés ? Plus largement, sur le plan idéologique, quelle est l’importance accordée à l’hospitalité? Quelle place accorde-t-on aux étrangers dans la société ? Par ailleurs, l’étranger constitue aussi un thème récurrent dans la littérature et les arts plastiques. Comment y apparait-il ? Quels objectifs poursuivent ces mises en scènes de l’étranger?

2. Transferts, migrations, voyages : causes, conséquences et modalités ?
La rencontre elle-même entre une société et ce qu’elle considère comme étranger peut prendre des formes multiples. Du déplacement de masse au voyage individuel, la mobilité antique implique aussi bien des contacts ponctuels, des relations régulièrement entretenues ou de véritables transplantations à long terme. Chaque cas de figure se révèle différent et suscite une multitude de questionnements : Quelles raisons peuvent conduire un individu ou un groupe à établir un contact avec l’autre? Quelles relations développe-t-il avec la société qu’il rencontre ? Dans ce contexte, l’étude des infrastructures spécifiques à destination des étrangers dans les lieux de passages comme les ports ou les sanctuaires peut être également envisagée.

3. Transferts culturels et artisanaux
Le terme étranger peut également s’appliquer aux objets, aux idées ou aux langues qui circulent et qui se retrouvent dans un contexte différent de leur foyer d’origine. En effet, l’étranger est souvent détenteur de produits, de connaissances et de savoir-faire utiles que l’on cherchera à se procurer ou à reproduire. Pareillement, l’étranger peut se révéler un partenaire commercial qui distribue ou importe des denrées. Dans cette perspective, plusieurs questions peuvent se poser. Quelles caractéristiques témoignent de l’origine des objets ? Pour quelle raison ceux-ci ont-ils circulé ? La circulation des objets étrangers va-t-elle de pair avec des dynamiques d’imitations ou de réappropriation ? Avec qui ces objets exotiques circulent-ils ? Toutes ces interrogations valent également sur le plan linguistique : les mots peuvent aussi voyager d’une région à l’autre, par l’intermédiaire de personnalités bilingues, ou, dans d’autres cas, faire l’objet d’appropriations diverses.
Nous encourageons chaleureusement tout doctorant (en début ou fin de thèse) intéressé par ces thématiques à soumettre un abstract (250 mots max.) du sujet qu’il souhaite présenter ainsi qu’un bref CV (150 mots max.) à l’adresse du séminaire (seminar.synoikismos@gmail.com) pour le 25 janvier 2019 au plus tard. Chaque intervention sera limitée à 30 min. et suivie d’une discussion de 15 min.

Affiche

SYNOIKISMOS est une association belge regroupant diverses universités belges qui s’adresse à tout doctorant travaillant sur l’Antiquité classique et orientale, qu’il soit archéologue, historien, philologue, philosophe ou juriste. Elle vise à offrir aux jeunes chercheurs un cadre de réflexion commune ainsi qu’un espace de rencontres et de discussions tant scientifiques que méthodologiques.

 

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Infos et Contact :
Association Synoikismos
seminar.synoikismos@gmail.com
http://indipendent.academia.edu/SeminarSynoikismos

 

Conférence de Mme Pagona Papadopoulou (Université Aristote, Thessalonique), « La monnaie à l’époque des Paléologues » – IRBIMMA, vendredi 11 janvier, 17h-19h

Conférence de Mme Pagona Papadopoulou (Université Aristote, Thessalonique)
« La monnaie à l’époque des Paléologues »

Vendredi 11 janvier, 17h – 19h

IRBIMMA, Sorbonne Esc. B, 4e étage salle H305

Dans le cadre du séminaire « Histoire de la période paléologue (1261-1453). Byzance, Orient latin, monde slave » organisé par Marie-Hélène Blanchet (UMR 8167 Orient et Méditerranée, Monde byzantin) et Raúl Estangüi Gómez (Université Paris I, Panthéon-Sorbonne).

Vous êtes les bienvenus et n’hésitez pas à diffuser ce programme.