appel à contribution — Workshop on intercultural Exchanges

Call for papers: Intercultural Exchange in Late Antique Historiography

The research group Late Antique historiography (http://www.late-antique-historiography.ugent.be/homeat Ghent University is organising a workshop on

historiography and intercultural exchanges in Late Antiquity (300-800 AD), on 16-18 September 2015.

The workshop aims at engaging affirmed scholars as well as young researchers in an interdisciplinary discussion over cross-cultural contacts in Late Antiquity and their impact on the historiographical production in different languages, Latin, Greek, Armenian, Syriac, Persian, Coptic, Georgian, Arabic.

Confirmed speakers include:

A. Camplani (Rome), C. Zuckerman (Paris), F. Montinaro (Köln), P. Wood (London), A. Rigolio (Oxford), J. Scheiner (Göttingen), R. Forrai (Odense).

We welcome 500 word proposals for papers of 25 minutes, to be submitted before 31 December 2014 to Panagiotis Manafis (panagiotis.manafis@ugent.be). Participants are asked to read the position

paper posted on the website http://www.late-antique-historiography.ugent.be/conferences.

Appel à contribution — Historiography and Space

Call for Papers: Historiography and Space in Late Antiquity

The research group Late Antique historiography (http://www.late-antique-historiography.ugent.be/home) at Ghent University is organising two workshops on historiography and space in Late Antiquity (300-800 AD), a first one on 24-25 October 2014 and a second one from 15 until 17 January 2015.

The aim is to explore how space was perceived, conceptualised and deployed in historiographical texts within the context of late ancient literature and society. The first workshop focuses on perceptions of space in genres related to historiography (hagiography, apocalyptic literature, geographical literature) and on historical memory in general. The second focuses more strictly on perceptions of space in historiography.

The workshop welcomes contributions on Greek and Latin authors, but also, and especially, those on texts in oriental languages such as Armenian, Georgian, Syriac, and Coptic. Historiography is understood in a wide sense, including narratives and chronicles, but also lists, excerpt collections, antiquarian writings, local histories, etc.

Confirmed speakers include:

Workshop I: M. Debié (Paris), D. Engels (Brussels), G. Kelly (Edinburgh), J.-C. Van Haelewyck (Louvain-la-Neuve).

Workshop II: P. Blaudeau (Angers), J.W. Drijvers (Groningen), S. Johnson (Washington), T. Greenwood (St. Andrews), M. Humphries (Swansea), H. Leppin (Frankfurt), M. Meier (Tübingen).

We welcome 500 word proposals for papers of 25 minutes, to be submitted before 1 July 2014 to Marianna Mazzola (marianna.mazzola@ugent.be).

Participants are asked to read the position paper posted on the website http://www.late-antique-historiography.ugent.be/home > Conference and Events.

 

Appel à communication — des pièces et des textes

Des pièces et des textes : l’économie monétaire en Égypte, des Perses aux débuts de l’Islam.

Coins and texts: the monetary economy of Egypt, from Persians until the beginning of Islam.

Le Caire, du 29 au 31 octobre 2015.

 

Les historiens peuvent avoir accès aux réalités passées d’une part par les pièces sonnantes et trébuchantes, que les chercheurs ont tenté, parfois difficilement, de classer en séries successives, mais aussi par les textes. La monnaie apparaît dans des comptes, des reçus, des contrats, des narrations (rapports, fictions, récits de voyage), sur des supports divers (ostraca, papyrus, pierres ou bronze). Il n’est pas facile de faire coïncider informations fournies par les monnaies et par les textes, d’autant plus que les spécialistes de ces deux pans de l’histoire sociale et économique travaillent trop souvent séparément. L’objectif de ce colloque est de les faire se rencontrer et travailler ensemble afin de déterminer les causes et les conséquences de l’apparition et de l’utilisation de la monnaie en Égypte.

L’économie de l’Égypte a utilisé plusieurs langues, liées aux souverains qui l’ont dirigée ainsi qu’aux populations qui l’habitaient. Chacune de ces langues transcrit la même réalité mais avec des mots et parfois des modes de pensée différents. À cet égard, les périodes de transition entre les différents pouvoirs (perse – ptolémaïque – romain – islamique) offrent une fenêtre par laquelle il est possible d’apercevoir les changements et les continuités et par là-même de saisir un peu mieux l’organisation de l’économie.

La monnaie est un outil essentiel pour l’organisation des échangeAu niveau le plus bas de l’échelle des échanges, il convient tout d’abord de faire le point sur l’utilisation quotidienne de la monnaie, notamment sur la différence entre l’utilisation des pièces d’un côté et les sommes répertoriées dans les comptes de l’autre, mais aussi sur la réalité de l’utilisation de la monnaie (or, argent et bronze) par différents groupes sociaux.

Ensuite, quel est le chemin parcouru par la monnaie ? De l’atelier d’Alexandrie à la bourse du paysan et à l’inverse, du paiement de la taxe aux caisses royales, quelles sont les étapes de transformation de la monnaie ? Qui payait quoi, avec quel métal ?

Les périodes de transition, enfin, offrent l’occasion d’analyser le changement, ou le maintien, des politiques monétaires des souverains, dans un pays où le ressource fiscale la plus importante reste le surplus des récoltes. De la frappe d’imitations de chouettes athéniennes et de l’introduction des premières monnaies de bronze à l’époque perse, au changement de système comptable sous Auguste et plus tard aux transformations introduites par les autorités islamiques, la variété des exemples fournit la possibilité de saisir le côté le plus pragmatique des échanges monétaires.

Ces trois thèmes offrent un socle à l’organisation de trois journées successives, qui permettront à la fois aux spécialistes des monnaies mais aussi aux spécialistes des textes de travailler ensemble à une meilleure compréhension de l’économie. Non seulement cette rencontre se veut pluridisciplinaire, mais elle propose aussi une étude sur la longue durée, de l’époque perse au début de l’époque islamique. Les réponses aux questions débattues permettront de comprendre les capacités de résilience des acteurs économiques de l’Égypte et de mettre en avant les spécificités de l’économie de l’Égypte sur le long terme.

Afin de faciliter les échanges, nous pensons organiser des binômes (associant un spécialiste des textes à un spécialiste des monnaies) pour permettre une confrontation des sources et –nous l’espérons–, un débat fructueux. Pour que la publication des actes du colloque se fasse le plus rapidement possible et pour que les débats lors de la rencontre soient aussi les plus intéressants possibles, il vous sera demandé le texte de votre communication 2 mois en amont du colloque. Les textes seront réunis en pré-actes qui seront diffusés quelques semaines avant le colloque pour que chacun puisse en étudier le contenu.

Points à aborder dans le colloque :

Questions de l’utilisation quotidienne de la monnaie :
– Quelles espèces étaient utilisées
– Quelle est la différence entre les sommes énoncées dans les papyrus et les monnaies en circulation (pour les trois métaux)
– Différence entre les sommes énoncées et les sommes réellement payées en monnaie
– Taux de monétarisation selon la géographie, les groupes sociaux, les époques
– Qui utilise l’or et l’argent, qui utilise le bronze. Où se fait l’échange entre les numéraires?
– La monnaie était-elle pesée ou comptée selon les périodes ? Comment la valeur de la monnaie était-elle estimée, établie ?

Production de la monnaie :

– Qui donnait l’ordre de produire de la monnaie, pour quel usage? Qui étaient les destinataires des paiements?
– Part monnayée de l’or, de l’argent et du bronze?
– Approvisionnement du marché en monnaies et retour à Alexandrie (monnaies frappées, monnaies coulées, etc)
– Part des taxes perçues en monnaie, selon les époques.
– Part des taxes dans les revenus de l’Etat
– Part des taxes par rapport au nombre de monnaies en circulation.

Gestion des monnaies anciennes et nouvelles :

– Apparition de la monnaie en Egypte, comment est-elle présentée?
– Passage de l’ancien au nouveau système de compte en Egypte lagide
– Retour au système comptable grec sous Auguste, utilisation des monnaies «ptolémaïques» au Haut Empire.
– Passage à l’étalon-or à l’époque byzantine
– Utilisation de la monnaie byzantine et arabo-byzantine aux premiers temps de la conquête.

Les propositions de communication (30mn) sont à envoyer à Thomas Faucher (CNRS, IRAMAT-CEB, Univ. Orléans) à l’adresse suivante : thomas.faucher@cnrs-orleans.fr
La date limite de proposition est fixée au lundi 30 juin 2014.

Appel à contribution — Against Gravity: Building Practices in the Pre-Industrial World

20-22 March 2015

University of Pennsylvania

Call for Papers

 

Following on the success of “Masons at Work”(held in spring 2012, and published as  http://www.sas.upenn.edu/ancient/publications.html), the symposium aims to assemble specialists to examine building practices in the pre-industrial world, with an emphasis on Greek, Roman, Byzantine, medieval, and pre-modern Islamic architecture. In addition to invited speakers, we are soliciting 20-minute papers that examine the problems which pre-modern masons commonly encountered – and the solutions they developed – in the process of design and construction.  Evidence may be drawn from a variety of sources, but we encourage studies based on the analysis of well-preserved buildings.

Those wishing to speak should submit by email a letter to the organizing committee, including name, title, institutional affiliation, paper title, plus a summary of 200 words or fewer.  Graduate students should include a note of support from their adviser. Deadline: 15 November 2014.  The final program will be announced immediately thereafter.  Submit proposals to ancient@sas.upenn.edu with “Against Gravity” in the subject line.

Organizing Committee: Lothar Haselberger, Renata Holod, Robert Ousterhout