« Visibilité et présence de l’image dans l’espace ecclésial » – dernière conférence du cycle

pictVisibilité et présence de l’image dans l’espace ecclésial

Byzance et Moyen Âge occidental

 

Cycle de conférences

février – juin 2016

Quatrième rencontre : jeudi 16 juin 2016, 14h30-17h30, INHA, salle Jullian

Thème : Visibilité et lisibilité du dialogue entre images et inscriptions dans l’espace cultuel

 

Vincent Debiais (CNRS – CESCM Poitiers) : Absence/silence des inscriptions en contexte liturgique : quelques exemples hispaniques
Catherine Jolivet-Lévy (EPHE) : Inscriptions et images dans quelques églises byzantines de Cappadoce : visibilité/lisibilité, interactions et fonctions

Répondant : François Bougard (IRHT)

Conclusion du cycle : Sulamith Brodbeck et Anne-Orange Poilpré (université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Chaque rencontre est suivie d’un cocktail servi à 17h30.

Programme ici.

Colloque international – Circulations juridiques et pratiques culturelles en Europe au Moyen Âge (XIIIe – XVe siècle)

euColloque international
« Circulations juridiques et pratiques culturelles en Europe au Moyen Âge (XIIIe – XVe siècle) – Medieval Europe in Motion 3 »
Lisboa, 25-27 février 2016

Le colloque international Medieval Europe in Motion 3 poursuit la série de rencontres scientifiques inaugurée en 2013 par l’Institut d’Études Médiévales (IEM) de l’Université Nouvelle de Lisbonne sur la thématique des mobilités artistiques et culturelles en Europe au Moyen Âge. L’objectif principal de ce nouveau colloque, en continuité thématique avec les deux éditions précédentes, est d’analyser les phénomènes de circulation et de mobilité des élites lettrées (clercs, universitaires, praticiens), des enlumineurs, des manuscrits, des textes, des modèles artistiques et des idées liés à la pratique du droit dans le territoire européen avec une attention particulière pour les contrées méridionales (péninsule Ibérique, France du Midi et Italie). La recherche qui soutien l’idée de ce colloque derive du projet de post-doctorat de Maria Alessandra Bilotta, qui vise à mettre en évidence les liens artistiques et culturels entre le Portugal et le reste de l’Europe, avec un accent particulier sur les manuscrits juridiques des régions du sud (de la péninsule ibérique, sud de la France et de la péninsule italienne).

Affiche ici.
Programme ici.

COMITE D’ORGANISATION

Maria Alessandra Bilotta (IEM-FCSH-UNL) – Coordinatrice
Francisco José Díaz Marcilla (IEM-FCSH-UNL) – Organisateur
Mario Farelo (IEM-FCSH-UNL) – Organisateur

SECRETARIAT D’ORGANISATION :
Anabel Moreno (Universidad de Girona – TEMPLA)

Colloque – Augusta – Regina – Basilissa

collColloque

Augusta – Regina – Basilissa :
La souveraine,
de l’Empire romain au Moyen Âge, entre héritage et métamorphoses

Institut national de l’histoire de l’art
2, rue Vivienne à Paris
(1er étage salle Giorgio Vasari)
11 – 12 décembre 2015

Les femmes de la famille impériale ou royale, impératrices, reines ou « princesses », de la basse Antiquité au Moyen Âge, jouissent d’une position protocolaire souvent assortie de prérogatives et de privilèges. Cette position est le fruit d’un héritage complexe, entre traditions gréco-romaines lentement sédimentées et pratiques germaniques variées. Un atelier sur la figure de la souveraine, entre Orient et occident, viserait, par une suite de rapports de synthèses problématisés, à définir rang et position de la souveraine sur le temps long. Le but est de réserver un certain temps aux discussions et de permettre le dialogue entre antiquisants et médiévistes qui disposent souvent d’une documentation analogue et dont les interrogations sont proches (tout comme, dans deux ateliers précédentsà Grenoble et à Lausanne, hellénistes et romanistes avaient dialogués). On sera sensible aux développements des siècles allant de la basse Antiquité au Haut Moyen Âge et on accordera une attention particulière aux titres, prérogatives, positions protocolaires et honorifiques, capacités juridiques et patrimoniales, de ces femmes situéesdans l’immédiat proximité du sommet du pouvoir.Chaque contributeur essaiera de fournir une sorte de rapport de synthèse sur son époque et de dégager des lignes pouvant être soumises à la réflexion des spécialistes des autres périodes (des cas seront certes invoqués mais sans faire porter toute la communication sur un seul cas traité monographiquement), de manière à faire ressortir les héritages, les traditions, les innovations et les évolutions. Le propos se concentrera sur le devenir de la figure royale sur l’aire de l’Empire romain et de ses marges, afin de mieux étudier les évolutions de la tradition gréco-romaine du statut de la souveraine dans un espace circonscrit et entré en contact avec diverses populations barbares.

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Colloque international – Autocéphalies : l’exercice de l’indépendance dans les Églises slaves orientales (Xe-XXe siècle)

Colloque international

Autocéphalies : l’exercice de l’indépendance dans les Églises slaves orientales (Xe-XXe siècle)

Rome, 5-7 novembre 2015

Institut Pontifical Oriental (piazza di Santa Maria Maggiore, 7 – Aula Magna)
École française de Rome (piazza Navona, 62 – salle de séminaires, rez-de chaussée)

Par définition, l’Église est « une ». Sous l’apparente simplicité de la qualification se loge une souplesse remarquable de pensées et de pratiques de l’unité, qui se sont déployées au cours de l’histoire dans diverses directions. L’autocéphalie est l’une d’elles et renvoie à l’origine, dans le cadre du christianisme oriental, aux archevêques et aux métropolites élus localement sans requérir l’intervention d’une instance supérieure. Toutefois, le terme a fini par désigner les Églises qui cherchent à faire reconnaître leur indépendance institutionnelle. À côté des questions propres à la géographie ecclésiastique et à l’ecclésiologie, suscitées par la dialectique entre une légitimité fondée sur la validation extérieure et des aspirations centrifuges de la part des structures religieuses locales, l’autocéphalie renvoie également à des histoires politiques et culturelles spécifiques. Ainsi, apparue précocement avec l’archevêché chypriote, elle s’est surtout développée dans le monde slave, marqué à partir de l’époque médiévale par un fractionnement croissant des pouvoirs en place. Avec l’étude critique de ces évolutions sémantiques et pratiques, nous adopterons une démarche comparatiste pour analyser les relations entre Églises autocéphales et pouvoirs politiques dans l’Europe orientale et balkanique au cours des Xe-XXe siècles.

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Colloque – Individus, piraterie, représailles et contrebande en Méditerranée orientale et en Adriatique (XIIe-XVe siècle)

Colloque

Individus, piraterie, représailles et contrebande en Méditerranée orientale et en Adriatique (XIIe-XVe siècle) : les acteurs des échanges face aux abus et aux violences

29 – 30 octobre 2015, Logis du Roy – Square Jules Bocquet – Amiens

À travers le cas de la Méditerranée orientale et de son annexe adriatique au bas Moyen Âge, zone d’interaction des espaces latin, byzantin et musulman, la rencontre s’intéresse au comportement des acteurs dans toutes les formes de prédation qui s’exercent sur les échanges. La piraterie est une manifestation particulièrement bien connue de ce prélèvement violent, mais on se penchera aussi sur les mécanismes des représailles, la contrebande ainsi que les abus des agents publics à l’égard des acteurs privés des échanges. Bien que ces derniers abus puissent être coutumiers et impliquer alors une forme de consentement des victimes, ce consentement n’est jamais complètement acquis et ces types de prélèvement restent perçus comme essentiellement inéquitables et à ce titre susceptibles de recours auprès des autorités de l’une ou l’autre partie. La contrebande constitue quant à elle une réponse des acteurs à un prélèvement que les autorités considèrent comme pleinement légitime mais qui n’en est pas moins jugé lui aussi excessif par ceux à qui il est imposé. Tous ces phénomènes sont générateurs d’information documentaire sur les individus, mais ils contribuent aussi directement au processus même d’individuation : le pirate comme ses victimes, l’agent douanier comme ses proies ont besoin de définir l’identité de l’autre et son allégeance politique, que ce soit pour justifier le prélèvement forcé ou pour en réclamer compensation. Les autorités étatiques doivent aussi répertorier, nommer et classer les acteurs individuels, que ce soit pour les protéger des abus ou les en indemniser, ou au contraire pour justifier ceux qu’ils ont commis à leur égard. Dans le mécanisme des représailles, la définition de la chaîne des allégeances est essentielle, car elle établit celle des responsabilités partagées. Au-delà de leur saveur pittoresque et des techniques de leur mise en récits documentaire, tous ces phénomènes sont donc singulièrement éclairants du point de vue de l’histoire des individus.

Programme du colloque ici.