Appel à contribution – Table ronde « Pictorial Hagiography: East and West », Congrès international, Kalamazoo, 2020

Appel à contribution
PICTORIAL HAGIOGRAPHY : EAST AND WEST

Organizers : Nicolas Varaine (École Pratique des Hautes Études / Institut national d’histoire de l’art)
and Elizabeth Zanghi (Sorbonne Université)

Artistic representations of the deeds of the ‘very special dead’ are a hagiographical genre as old as written vitae, and enjoyed tremendous popularity throughout the Middle Ages. The visual vitae of the saints can be found on various media, from jewellery to monumental painting, and were an integral part of a cult whose forms varied from the intimacy of personal devotion to the public ceremonies of civic or royal cult.Saints have rarely been studied in a broad geographic and religious perspective in spite of many shared or parallel cults between the Latin West and the Byzantine East.Comparative approaches have also been rather limited.

This session aims to bring together art historians of the medieval West and
Byzantium in order to create a cross-cultural dialogue concerning pictorial
hagiography encompassing a variety of media. An art historical perspective will be used to explore the construction, messages and functions of these multifaceted visual narratives within the social and religious contexts of their time. The analysis of the visual language through which these stories are constituted will foster questions concerning the role of this material, long neglected in hagiographic studies, in the construction of saintly identities and the place of saints in the memories and devotional practices of both individuals and communities.

Pour plus de détails, cliquez ici.

 

To submit a paper proposal, please email Nicolas Varaine (nicolas.varaine@inha.fr) and Elizabeth Zanghi (elizabethpalmazanghi@gmail.com) by September 8, 2019.

Appel à contribution – « Looking across the Atlantic : circulations d’idées entre la France et l’Amérique du Nord en art médiéval » – les 12-13 juin 2019

Looking across the Atlantic
Circulations d’idées entre la France et l’Amérique du Nord en art médiéval

Journées d’étude– 12 et 13 juin 2019
INHA, Paris

L’INHA, avec la collaboration de l’UCO et de l’ICMA, initiateur de la revue Gesta, organise deux jours de rencontre entre chercheurs français et américains travaillant sur la création artistique médiévale.

  • Argumentaire
    Ces journées d’étude, à la forte ambition épistémologique et pédagogique, porteront sur l’historiographie franco-américaine en art médiéval depuis les années 1980. Quelle fut l’influence sur la production française des Cultural Studies, du Linguistic Turn, du New Historicism, des Gender Studies, de l’Animal Turn, ou encore du Material Turn ? Les Digital Studies et en particulier les restitutions architecturales 3D ont-ils irrigué la recherche la plus récente et comment ? Et du côté américain, au-delà de la French Theory, comment furent intégrés outre-Atlantique les apports de l’histoire des sensibilités, de l’anthropologie historique, mais aussi les travaux sur l’ornement et la sérialité, sur les rapports entre art et liturgie ? Et qu’en est-il du modèle des laboratoires interdisciplinaires de médiévistique et de l’apport de la muséologie et de l’archéologie ? Ces influences ont-elles affecté les périmètres de recherche – monographies, études régionales, nationales ou transnationales – dans les deux communautés ? Les bases de données respectives ont-elles joué un rôle dans les choix d’objets et dans le traitement de ces derniers ?
    Les conférences aborderont donc la circulation des idées entre les historiens de l’art du Moyen Age d’Amérique du Nord et de France pendant les quatre dernières décennies, et mettront en valeur leurs enrichissement et influence mutuels. La réflexion sur ces échanges scientifiques sera large, pouvant par exemple porter sur les champs suivants :
  • Images, efficacité, narrativité, ornementalité
  • Matérialité, visualité, réception
  • Espace, architecture, construction, décor monumental
  • Ritualité, performance, perception
  • Genre, identités, transculturalité
  • Transferts artistiques, mobilités, échanges
  • Dialogue interdisciplinaire (musique, histoire, littérature, etc.)

Le format des communications présentées lors de ces rencontres sera original. Les chercheurs en art médiéval sont appelés à témoigner de façon très personnelle sur un moment choisi et précis de leur formation ou carrière scientifique, alors que la confrontation de leur objet d’étude ou de leur champ de recherche avec un ou plusieurs point(s) de vue de la tradition historiographique dont ils ne sont pas issus, les a conduits à un renversement de perspective, à une solution méthodologique, à une intelligence singulière ou encore à une curiosité déterminante dans l’élaboration de leur corpus ou de leur démonstration. L’exercice de la communication est d’exposer et d’illustrer concrètement cette rencontre historiographique qui a produit un basculement et ouvert un nouvel horizon dans l’approche scientifique du chercheur. Les interventions, brèves et pédagogiques, seront de 15-20 minutes, suivies de 10 minutes de questions et débats.

A côté de chercheurs confirmés invités, les organisateurs souhaitent encourager la présence de doctorants et jeunes chercheurs en art médiéval en leur offrant la possibilité :

  • d’y contribuer en répondant à l’appel à communication (sous la forme d’une proposition d’intervention).
  • d’y assister en manifestant leur intérêt pour l’événement scientifique (sous la forme d’une lettre de motivation).

Les participants pourront bénéficier d’une aide à la mobilité (frais de transport jusqu’à Paris et une nuitée sur place) offerte par l’ICMA, notre partenaire pour cette manifestation.

Modalités de soumission
Les deux journées d’étude se tiendront les 12 et 13 juin 2019 à l’INHA à Paris.
Les propositions de communication (500 mots maximum), tout comme les lettres de motivation (300 mots maximum), sont à envoyer avant le 18 février 2019, accompagnées d’une brève bio-bibliographie, à l’adresse suivante :
JEfrancoamericaine@inha.fr

Les résultats des deux sélections seront communiqués au plus tard le 11 mars 2019.

Comité d’organisation :
Isabelle Marchesin, INHA, Paris.
Nathalie Le Luel, UCO, Angers.
Comité scientifique :
Susan Boynton, Columbia University, New York.
Catherine Jolivet-Lévy, EPHE, Paris.
Nathalie Le Luel, UCO, Angers.
Isabelle Marchesin, INHA, Paris.
Philippe Plagnieux, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne
Anna Russakoff, The American University of Paris
Frédéric Tixier, MCF, Université de Lorraine, Nancy

Appel à contribution – Séminaire thématique annuel de l’Association interuniversitaire Synoikismos (mai 2019)

L’étranger dans le monde antique : entre méfiance, intérêt et fascination

Le 14 mai prochain, l’association interuniversitaire SYNOIKISMOS organisera une journée de séminaire autour du thème de l’ÉTRANGER. Dans ce cadre, nous lançons un appel à contributions auprès des doctorants et jeunes chercheurs dont le sujet de recherche touche à cette large thématique ou à l’une de ces trois pistes de réflexion :

1. Représentations de l’étranger : Ennemi, hôte ou partenaire ?
La perception de l’autre varie en fonction des relations que l’on développe avec lui. Tantôt, l’étranger est un barbare qui s’assimile aux ennemis et inspire la méfiance, tantôt, il devient partenaire et source de profit ou de connaissance. L’arrivée d’un individu ou d’un groupe étranger au sein d’une société peut ainsi générer différents débats et susciter des réactions variées. Par exemple, sur le plan législatif ou administratif, comment une société cherche-t-elle à encadrer l’afflux d’étrangers ? Quels droits leurs sont accordés ? Plus largement, sur le plan idéologique, quelle est l’importance accordée à l’hospitalité? Quelle place accorde-t-on aux étrangers dans la société ? Par ailleurs, l’étranger constitue aussi un thème récurrent dans la littérature et les arts plastiques. Comment y apparait-il ? Quels objectifs poursuivent ces mises en scènes de l’étranger?

2. Transferts, migrations, voyages : causes, conséquences et modalités ?
La rencontre elle-même entre une société et ce qu’elle considère comme étranger peut prendre des formes multiples. Du déplacement de masse au voyage individuel, la mobilité antique implique aussi bien des contacts ponctuels, des relations régulièrement entretenues ou de véritables transplantations à long terme. Chaque cas de figure se révèle différent et suscite une multitude de questionnements : Quelles raisons peuvent conduire un individu ou un groupe à établir un contact avec l’autre? Quelles relations développe-t-il avec la société qu’il rencontre ? Dans ce contexte, l’étude des infrastructures spécifiques à destination des étrangers dans les lieux de passages comme les ports ou les sanctuaires peut être également envisagée.

3. Transferts culturels et artisanaux
Le terme étranger peut également s’appliquer aux objets, aux idées ou aux langues qui circulent et qui se retrouvent dans un contexte différent de leur foyer d’origine. En effet, l’étranger est souvent détenteur de produits, de connaissances et de savoir-faire utiles que l’on cherchera à se procurer ou à reproduire. Pareillement, l’étranger peut se révéler un partenaire commercial qui distribue ou importe des denrées. Dans cette perspective, plusieurs questions peuvent se poser. Quelles caractéristiques témoignent de l’origine des objets ? Pour quelle raison ceux-ci ont-ils circulé ? La circulation des objets étrangers va-t-elle de pair avec des dynamiques d’imitations ou de réappropriation ? Avec qui ces objets exotiques circulent-ils ? Toutes ces interrogations valent également sur le plan linguistique : les mots peuvent aussi voyager d’une région à l’autre, par l’intermédiaire de personnalités bilingues, ou, dans d’autres cas, faire l’objet d’appropriations diverses.
Nous encourageons chaleureusement tout doctorant (en début ou fin de thèse) intéressé par ces thématiques à soumettre un abstract (250 mots max.) du sujet qu’il souhaite présenter ainsi qu’un bref CV (150 mots max.) à l’adresse du séminaire (seminar.synoikismos@gmail.com) pour le 25 janvier 2019 au plus tard. Chaque intervention sera limitée à 30 min. et suivie d’une discussion de 15 min.

Affiche

SYNOIKISMOS est une association belge regroupant diverses universités belges qui s’adresse à tout doctorant travaillant sur l’Antiquité classique et orientale, qu’il soit archéologue, historien, philologue, philosophe ou juriste. Elle vise à offrir aux jeunes chercheurs un cadre de réflexion commune ainsi qu’un espace de rencontres et de discussions tant scientifiques que méthodologiques.

 

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Infos et Contact :
Association Synoikismos
seminar.synoikismos@gmail.com
http://indipendent.academia.edu/SeminarSynoikismos

 

Call for Papers – OUBS Graduate Conference February 22-23 2019, University of Oxford

Call for Papers – OUBS Graduate Conference February 22-23 2019, University of Oxford

« Contested Heritage: adaptation, restoration and innovation in the Late Antique and Byzantine world », Oxford University Byzantine Society, 22-23 February 2019, History Faculty, Oxford.

 

Byzantines considered themselves the legitimate heirs of the ancient world, a title they passionately defended against emerging empires east and west that also claimed hereditary rights to the Graeco-Roman past. From the fostering of cultural, scientific, and literary revivals and the commissioning of projects that used a well-established artistic and architectural vocabulary to the collection, conservation and display of consecrated ancient artefacts, anachronism was a powerful political and cultural tool, frequently used to build analogies with either past prosperity or a divine eternity. In addition, the use of deliberate archaism in literary forms and language served as both a demonstration of classical learning and elite status. Especially in Constantinople, ceremonial practices not only invited the participants to experience past events as if they were present, but also processed through consecrated landmarks from different historical periods – merging perception of space and time in a single, collective experience. Nevertheless, literary sources, such as the Parastaseis Syntomoi Chronikai, reveal that Byzantines sometimes had only a limited understanding of their own history and urban heritage. They compensate with interpretations, based on oral tradition and observation that often endowed ancient architectural remains and statues with a contemporary relevance. Subsequently this interpretation of the past was actively reshaped to fit contemporary worldviews. Lastly, extensive reuse of ancient material dominates our perception of Byzantium. Innovative aspects of its cultural output therefore often lie unnoticed and are deserving of greater scholarly attention.

Including contributions on political, social, literary, architectural and artistic history, and covering geographical areas throughout the central and eastern Mediterranean and beyond, this conference aims to provide a kaleidoscopic view of how cultural heritage was constructed, perceived and maintained in Late Antiquity and Byzantium. To that end, we encourage submissions from all graduate students and young researchers, encompassing, but not limited to, the following themes:

  • Literary works: stylistic imitation, adaptation and innovation in form and function of narrative sources and other literary production, as well as incorporation of older texts, historiographical traditions and archaiologia.
  • Manuscripts: scribal habits, palimpsests, marginal comments, illustrations and other decorative elements.
  • Architecture and urbanism: repurposing, adaptation and restoration of buildings and sites, architectural innovation and symbolism, monumentality, genius loci, use of spolia.
  • Religious objects: translation of relics, liturgical equipment, and vestments.
  • Ceremonial practice: religious processions, triumphs, adventus.
  • New aesthetics, especially in the reuse of old material.
  • Sculpture: interpretation and repurposing of ancient statues.
  • Epigraphy: textual content, form and style, use and location.
  • Mosaics: departures from classical and late antique mosaics, reuse of materials and reinterpretation of existing compositions.
  • Numismatics: reuse, adaption, or creation of imagery or types.
  • Comparative perspectives of the above elsewhere, in opposition or concordance with practices in Byzantium.
  • The past as a framework for political, legal and economic discourse.
  • Contemporary reaction to innovation, both overt and when disguised as restoration.

Please send an abstract of no more than 250 words, along with a short academic biography in the third person, to the Oxford University Byzantine Society at byzantine.society@gmail.com by Friday, 23rd November 2018.

Papers should be 20 minutes in length and may be delivered in English or French.

As with previous conferences, there will be a publication of selected papers, chosen and reviewed by specialists from the University of Oxford in Late Antique and Byzantine Studies. Speakers wishing to have their papers considered for publication should try to be as close to the theme as possible in their abstract and paper. Nevertheless, all submissions are warmly invited.

Appel à contribution – 2018 Annual Conference of the Association for Art History (U.K.)

Call for Papers
Medieval Eurabia: Religious Crosspollinations in Architecture, Art and Material Culture during the High and Late Middle Ages (1000-1600)

2018 Annual Conference of the Association for Art History (U.K.)

 

Panel organised by Sami De Giosa, Oxford University and Nikolaos Vryzidis, British School at Athens
Email: aahchristianmuslimpanel2018@gmail.com

Venue: Courtauld Institute of Art & King’s College London
Date: 5 – 7 April 2018, London

The coexistence of Christianity and Islam in the Medieval Mediterranean led to a transfer of knowledge in architecture and material culture which went well beyond religious and geographical boundaries. The use of Islamic objects in Christian contexts, the conversion of churches into mosques and the mobility of craftsmen are manifestations of this process. Although studies beginning with Avinoam Shalem’s Islam Christianized (1996), have dealt extensively with Islamic influence in the West and European influence in the Islamic Mediterranean, sacred objects, and material culture more generally, have been relatively neglected. From crosses found in Mosques, to European-Christian coins with pseudo/-shahada inscriptions, medieval material culture is rife with visual evidence of the two faiths co-existing in both individual objects and monuments.

This panel invites papers from scholars working on intercultural exchange in art, architecture and material culture. We particularly welcome contributions that focus on sacred objects that have been diverted or ‘converted’ to a new purpose, whether inside or outside an explicitly religious context.

Papers should present original research, which expands the boundaries of knowledge and which the scholars would like to be considered for publication. Abstract should be no more than 250 words long.

Deadline: 1 November 2017

http://www.forarthistory.org.uk/events/annual-conference-2018/